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On est tous ACHILLE

Vulnérabilité psychique à la Maison de Quartier de Chailly (Lausanne)
Sam. 28 octobre à 19 :00
Dim. 29 octobre à 17:00 (goûté pour les enfants à 16:00)
10 billets à gagner en envoyant un mail à info@lilot.org avant le 24 octobre à minuit.

Réservations: 079 454 07 24 ou spectacle@animation-chailly.ch

Après 18 mois d’efforts, nous arrivons à bout touchant ! Une dizaine de professionnels du théâtre et une quinzaine d’amateurs ont relevé le défi lancé par le Graap et Rebond’Art : créer, réaliser et jouer un spectacle professionnel délicat et empreint de notes d’humour pour illustrer la vulnérabilité.

C’est un succès total ! Les salles sont combles ! « on est tous ACHILLE » décrit des situations tantôt cocasses, irréelles, drôles, tantôt pleines d’émotions ou de tension. Tous ceci n’aurait pas pu se faire sans Canton de Vaud, Coraasp, Journée des proches aidants – Tag der betreuenden AngehörigenLoterie Romande, Coraasp, Maison de quartier de Chaillyet la collaboration de Emmaüs InternationalCroepi Association socialeAssociation Paroles, Anaap, L’îlotJournées de la Schizophrénie

Pour en savoir plus cliquez-ici

Conférence Furtos

La réflexion de Jean Furtos découle du malaise et du sentiment d’impuissance perçu par les professionnel-le-s confronté-e-s à la souffrance psychique d’origine sociale, générée par la précarisation.
Cette rencontre s’inscrit dans un cycle de conférences visant à partager différentes réflexions, analyses et approches en lien avec la souffrance psychique

Pour en savoir plus : https://www.eesp.ch/evenements/detail/event/de-lexclusion-a-lauto-exclusion/?L=0&cHash=c1766ac1d8657fcb470e078aedfa0f46

Les incroyables amis de *l’îlot*: Kim Do Cuenod

Petit bout de femme, à la personnalité hyper enthousiaste, Kim Do Cuénod fait définitivement partie des incroyables amis de *l’îlot*. Le sourire plaqué au visage, elle nous fait voyager dans le cerveau à chaque fois que l’on échange. Elle a accepté de se prêter au jeu des portraits. Découvrez les nombreuses facettes de ce chercheur hors pair!


l’îlot:
Chère Kim, pourrais-tu nous raconter d’où tu viens et quelle est ton histoire?
Kim:  J’ai grandi et vécu entre deux continents, l’Asie et l’Europe. Je suis sensible aux valeurs de ces deux mondes, attachée au rapprochement entre les êtres aussi bien dans ma vie privée que professionnelle. Je ne ménage pas mes efforts pour atteindre les objectifs que je me suis fixés.

l’îlot: Si tu devais choisir 4 mots pour définir ton action, quels seraient-ils?
Kim: Je choisirais passion pour mon métier de chercheuse en neurobiologie, engagement en faveur des jeunes et de leur formation, ce sont eux notre avenir, empathie pour mon élan envers ceux qui souffrent et pour lesquels j’ai volonté d’aider, et finalement Abattre les murs qui nous séparent, pour établir des liens entre les personnes et mes divers domaines d’activité; en particulier, construire des ponts entre les neurosciences et la psychiatrie.

l’îlot: Comment t’es-tu intéressée à la maladie psychique?
Kim: Mes premières impressions remontent à mon vécu de la guerre au Vietnam, lorsque j’étais enfant et adolescente. J’ai été témoin des terribles conséquences liées aux profonds traumatismes dont ont été victimes les personnes de mon entourage. Cette expérience m’a durablement et profondément marquée; elle est la source de ma volonté de comprendre les phénomènes psychiques et psychiatriques à l’origine de tant de souffrances.

l’îlot: Avec tes nombreuses années d’expérience, quel regard portes-tu aujourd’hui sur la maladie?
Kim: Mon regard sur la maladie psychiatrique est celui d’une chercheuse. J’aimerais comprendre les phénomènes neurobiologiques à l’origine de la maladie, dans le but que les personnes à risque puissent être détectées, que de nouveaux traitements soient développés et des mesures de prévention mises en place. Connaître et expliquer les dysfonctionnements biologiques liés à la maladie mentale sont aussi des moyens efficaces visant à déstigmatiser les personnes qui en sont atteintes et à redonner espoir aux proches. L’objectif premier de la recherche doit être le bien des patients. Ma motivation première est et restera d’alléger, voire d’éviter, la détresse et les souffrances causées par la maladie.

l’îlot: Fais-nous un peu rêver… Quels sont tes projets?
Kim: La recherche fondamentale dans le domaine de la psychiatrie est extrêmement complexe. Néanmoins, il m’a toujours tenu à cœur de pouvoir partager l’avancement de cette recherche avec les proches, en leur présentant de manière vulgarisée les progrès accomplis dans la compréhension des mécanismes impliqués. Je souhaite pouvoir continuer ce partage. Je souhaite être un jour en mesure d’annoncer l’aboutissement concret à des traitements innovants. J’aimerais tant qu’il soit possible d’épargner aux générations futures les dommages causés par la maladie psychiatrique.

Nos soirées de partage

Vous rencontrez des difficultés dans la vie quotidienne avec une personne qui souffre de psychoses ou de schizophrénie? Vous avez forgé une expérience qui pourrait être utile à d’autres proches? Venez partager vos émotions, vos craintes, vos succès avec des proches expérimentés. Ils vous accorderons de l’écoute sans jugement, vous donnerons de l’espoir et des astuces utiles au quotidien, qu’ils ont apprises au fil du temps.

Inscription sur info@lilot.org

Participation gratuite

Conférence de Nant

Mercredi 20 septembre de 19h à 21h
Fondation de Nant – rue des Moulins 11 – 1800 Vevey
«En psychiatrie, 3 façons de voir les proches» 
 Comment se retrouver parmi les approches pratiquées dans le canton de Vaud?
Les proches? C’est vous, c’est moi, c’est nous. Au cours d’une vie, nous sommes tous proches, nous avons tous des proches.
Ils sont là, nous les côtoyons, nous les sollicitons en cas de besoin. Peu? Beaucoup? Souvent?Parents, sœurs, frères, amis, voisins, collègues, qui encore?…
En cas de troubles psychiques, être proches est un chemin dont l’itinéraire est compliqué à comprendre. En effet, pour les professionnels, existent plusieurs manières d’aborder ces proches, de leur laisser une place et de leur attribuer un rôle. Chacune a ses particularités et ses «recettes» selon le courant psychiatrique dont elle s’inspire.
Pour aider les proches d’un malade souffrant de troubles psychiques à s’y retrouver parmi les approches pratiquées dans le canton de Vaud, cette soirée abordera trois façons de voir les proches, trois pistes pour les soutenir et les accompagner.
Venez découvrir les éclairages de nos conférenciers.
Pour vous inscrire, veuillez écrire à info@lilot.org

Les incroyables amis de *l’îlot*: Ulrich Vetsch

Ulrich est un des membres fondateurs de notre association et un des pionniers de *l’îlot*. Depuis toutes ces années, il est resté fidèle et engagé à nos côtés. Ce portrait très sincère nous prouve que cet homme est et restera un incroyable ami de *l’îlot* et un père attentif, marqué par les propos récents de sa fille parlant d’une de ses hospitalisations d’office en 1985: «C’est un véritable ‘tsunami’ qui m’est passé dessus, laissant des traces indélébiles qui m’obligent encore, actuellement, à suivre des thérapies pour décompresser.»

l’îlot:  Cher Ulrich, pourrais-tu nous raconter d’où tu viens et quelle est ton histoire?

Ulrich: Je suis d’origine saint-galloise, veuf depuis longtemps, père de 5 enfants et grand-père de 6 petits-enfants. Je suis comptable de métier.

 

l’îlot: Si tu devais choisir 4 mots pour te définir au cours de ta vie, lesquels seraient-ils?

Ulrich: Je choisirais sérieux, car, dans tout métier lié aux chiffres, c’est indispensable. Puis, ce n’est pas un défaut si ce trait de caractère est mêlé d’un peu d’humour et pratiqué de façon équilibrée, le tout accompagné d’autres qualités de vie. Humain, ce côté de ma personnalité m’a amené à me consacrer plus de 10 ans à la Fédération internationale des Croix-Rouge et Croissant-Rouge. Engagé, notamment envers ma foi chrétienne, ma famille, mon métier et les nombreuses situations de bénévolats que je pratique depuis que je suis à la retraite. Confiant, car, malgré mon âge (89 ans) et quelques problèmes de santé, je suis heureux d’être autonome. J’ai juste besoin d’un peu d’aide pour le ménage.

 

l’îlot: Quelles furent tes premiers contacts avec la maladie psychique?

Ulrich: A la naissance de notre premier enfant, nous avons connu des complications en raison d’une incompatibilité de groupe sanguin entre la mère et l’enfant, mais tout s’est arrangé. Malheureusement, quand notre fille a eu 20 ans, de graves troubles psychiques sont apparus. Ce n’est enfin que quinze ans plus tard que ces troubles ont été énoncés «de nature schizophrénique». En effet, il y a trente ou quarante ans, les médecins n’annonçaient que rarement le diagnostic de schizophrénie. Heureusement, les mentalités ont évolué de façon positive.

En tant que parents, nous avons également souffert de cette ancienne pratique consistant à «éloigner» les proches plutôt que d’en faire des partenaires. Cela a heureusement bien évolué. Après avoir suivi le programme Profamille 2000, plusieurs participants ont senti le besoin de se revoir régulièrement. Ils ont été, ensuite, rejoints par d’autres intéressés. J’ai donc eu le privilège de me trouver parmi les fondateurs de *l’îlot*.

 

l’îlot:  Avec ton expérience de proche, quel regard portes-tu sur la maladie psychique et la place des proches? 

Ulrich: Dans le domaine de la schizophrénie, maladie qui me concerne plus directement, je suis très impressionné par l’évolution positive des mentalités. Je salue en particulier les efforts mis sur la détection précoce.

Pour les proches aidants, un renforcement des structures de soutien et une amélioration de la communication autour de la maladie reste d’actualité.

 

l’îlot: Quels sont les actions en faveur des proches que tu souhaiterais relever?

Ulrich: Ces dernières années, en raison de mon âge et de ma santé, je me suis un peu éloigné du champ d’action de *l’îlot*. Je suis tenu informé de la marche de l’association. Je me considère comme privilégié de pouvoir cheminer ainsi et de faire partie des «incroyables amis».

En quatorze ans d’existence, *l’îlot* a fait beaucoup pour l’écoute des proches aidants et a créé un solide réseau de relations et d’entraide. Ses liens privilégiés avec les professionnels de la santé, sa lutte contre la stigmatisation et les nombreuses passerelles qui ont été développées avec, entre autres, les services de l’Etat, témoignent d’un avenir prometteur.

 

l’îlot:  Et l’avenir… comment le vois-tu?

Ulrich: Je reste confiant dans l’industrie pharmaceutique et suis convaincu qu’elle mettra sur le marché de nouveaux traitements moins invalidants. J’estime qu’il faudrait aussi insister sur la spiritualité, car elle a beaucoup aidé notre fille sur le chemin de son rétablissement. A part cela, ce qui compte pour moi, c’est qu’au niveau de ma famille, nous poursuivions la belle solidarité qui existe depuis bientôt quarante-trois ans face à notre proche malade.

Triangle de Prangins: « L’équilibre dans la relation, une histoire de liens »

 

Triangle de Prangins
« L’équilibre dans la relation,
une histoire de liens »

Mercredi 7 juin 2017 de 19h à 21h

Policlinique psychiatrique du secteur Ouest-avenue de Reverdil 8-1260 Nyon

Dans de nombreuses circonstances de la vie, l’équilibre est primordial, mais pas toujours facile à établir. Il peut aussi devenir précaire selon les situations, selon les tensions.

Pour faire face à la maladie psychique, cet équilibre revêt une importance toute particulière. Chacun ou chacune doit y veiller, afin que son propre équilibre, son bien-être et celui des autres ne soient pas rompus. Afin que le partenariat qui lie les personnes en présence soit bénéfique à tout le monde.

Comment devenir acteurs et partenaires, et surtout le rester, pour que règne l’harmonie propice aux liens?

Rejoignez-nous pour en parler et partager entre patients, soignants et proches!

Nous sommes tous et toutes soucieux de construire des ponts solides, qui tiennent bien

Inscription sur info@lilot.org ou 021 588 00 27