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Triangle au Centre de psychiatrie communautaire de Vevey

Lundi 10 février de 19h à 21h – Rue des Communaux 7 – Vevey

Spiritualité et troubles psychiques
Dans quel esprit?

La spiritualité, besoin universel, est reconnue comme l’un des multiples chemins d’épanouissement personnel et de rétablissement en santé mentale. Pour tous et toutes, elle peut constituer une précieuse aide pour faire face aux difficultés, donner un sens à son existence. Toutefois, en cas de troubles psychiques, elle peut également, lors d’une décompensation par exemple, créer des perturbations, devenir déstabilisante.
Comment vivre sa spiritualité, quelle place lui attribuer?
Que vous soyez professionnels, patients ou proches, venez parler de vos «recettes», partager votre point de vue et découvrir celui des autres. Le sujet est vaste et, tous ensembles, nous aurons de nombreuses pensées à échanger pour approfondir nos réflexions.
Participation gratuite

Inscription sur info@lilot.org

Programme 2020 de *l’îlot*

Vu que la plus grande prudence sanitaire nous contraint à garder de la distance, le comité a décidé, à regret, de chambouler exceptionnellement le programme de *l’îlot* jusqu’à l’été.

Ainsi sont annulés tous les événements prévus en avril, mai, juin et juillet.

Dans cet intervalle, seules auront lieu les réunions de partage par visioconférence les lundis 4 mai et 8 juin à 20h.

Pour connaître le programme de l’automne, rendez-vous sur notre site dès la rentrée.

En effet, pour l’instant, de nombreuses questions en lien avec le coronavirus demeurent.

Nous vous rappelons que, si vous avez besoin d’aide ou de soutien, d’être orientés ou guidés, vous avez à disposition notre ligne d’écoute +41 (0)79 650 30 42.

 

Faut-il rendre visible l’invisible?

Défiler en faisant beaucoup de bruit et en étalant des slogans provocateurs, tels que «Tous barjos» ou «Soyons fous, soyons nous», cela réjouit certains, mais choque d’autres.

En réalité, y a-t-il une bonne manière de déstigmatiser la maladie psychique, de lutter contre l’autostigmatisation?

Si on est malade, dévoile-t-on librement son trouble psychiatrique ou est-ce plus compliqué que de révéler son trouble somatique?

Les professionnels, expliquent-ils aisément leur travail en psychiatrie?

Si ces questions vous font réagir, que vous soyez patients, soignants ou proches, venez échanger et nous dire comment vous parlez de la maladie psychique, comment vous aimeriez qu’elle s’affiche.

Participation gratuite
Consultations de Chauderon – Pl. Chauderon 18 – 5e étage – Lausanne

Lettre du président

Lausanne, le 20 juin 2019

Chers Membres, Chers Partenaires, Chers Amis de *l’îlot*,

Après sept ans passés à la présidence de *l’îlot*, c’est plein de confiance dans l’avenir, fier du travail accompli et évidemment empli d’une grande émotion que j’ai décidé de quitter mes responsabilités au sein de notre magnifique association.

Comme par magie, ces sept années se sont écoulées en un instant et pourtant que de changements! La communication a été entièrement repensée. De solides partenariats ont été établis avec de nombreuses institutions à travers le canton et, au-delà, avec nos associations sœurs et faîtières en Suisse et à l’étranger. Les prestations ont nettement évolué puisque, à l’origine ciblées sur la schizophrénie, elles touchent désormais la maladie psychique en général. Le nombre de proches bénéficiant du soutien de *l’îlot* s’est incroyablement développé dès lors que nous avons mis en place une intervention précoce pour les proches. Nous formons 500 professionnels par année. Aujourd’hui, nous avons quatre fois plus de membres actifs qu’en 2012, plus de 1000 familles ont bénéficié ou bénéficient du soutien de *l’îlot*, et nous avons des projets plein la tête.

Et les Journées de la Schizophrénie?

Comme vous le savez sans doute, notre belle association est à l’origine des Journées de la Schizophrénie en terres vaudoises. En effet, la déstigmatisation et l’information du grand public sont des piliers fondateurs de *l’îlot* et inscrits dans nos statuts. L’écho cantonal de la manifestation, reprise par une association dédiée depuis 2007, a suscité des espoirs dans d’autres régions, mais aussi à l’étranger. Notre engagement est resté inconditionnel au fil du temps et nous avons assumé la vice-présidence de ladite association jusqu’à l’année dernière. Fort de cette expérience, depuis 2013, le comité de *l’îlot* a été sollicité par de multiples organisations intéressées à comprendre le fonctionnement, l’énergie, les bénéfices et aussi le mode de financement de la manifestation. Les nombreux partenariats établis grâce à l’engagement du Graap, du CHUV, de la Fondation de Nant et des Toises ont séduit. Toutefois, pour chacun des acteurs qui nous a sollicités, il manquait localement des ingrédients: notamment, la coordination, le savoir-faire, bref… le mouvement ne pouvait démarrer sans un coup de pouce. C’est pourquoi j’ai décidé de m’engager pour le développement international des Journées de la Schizophrénie dans les régions qui nous avaient sollicités. J’ai reçu, à mon grand bonheur, un soutien indéfectible de chacun des membres du comité de *l’îlot*.

Pourquoi quitter la présidence?

L’incroyable succès international des Journées de la Schizophrénie n’est pas sans conséquence. La charge de travail bénévole est devenue très importante. Nous sommes présents dans 8 pays, nous avons regroupé 250 partenaires, mobilisons 500 bénévoles et, via la Toile, touchons des dizaines de millions de personnes dans le grand public. L’écho médiatique est sans précédent dans le domaine des troubles psychiques. Chaque année, les Journées rallient spontanément à leur cause et à leurs actions de nouvelles régions convaincues par le concept. La déstigmatisation est en marche!

J’ai dû me rendre à l’évidence qu’il n’est pas possible de tout mener de front à long terme. C’est pourquoi je réfléchis depuis quelques mois à une transition. Le temps est venu de la mettre en œuvre.

Et pour la suite…

Jamais le comité de *l’îlot* n’a été composé de membres aussi jeunes. Il est déterminé à poursuivre la mission de notre association et a ma pleine confiance. Les valeurs de *l’îlot* sont parfaitement représentées et l’association va poursuivre son chemin. En pratique, mon départ de la présidence sera effectif au plus tard le 30 septembre et, d’ici-là, le comité vous communiquera des informations concernant l’organisation de ma succession. Je resterai évidemment à disposition en tout temps et espère pouvoir me joindre le plus souvent possible à des manifestations comme simple membre.

Ce fut un immense honneur de représenter les proches dans le canton. Durant ces années, la richesse des échanges avec les proches, les patients et les soignants m’a permis de mieux comprendre les difficultés, les enjeux, les colères, les petits bonheurs et les grands malheurs autour des troubles psychiques. L’apprentissage de l’empathie à vos côtés fut une magnifique leçon de vie. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes aux destins et aux parcours extraordinaires.

Longue vie à *l’îlot*, libre et indépendant!

Jean-Christophe Leroy, président

Triangle des Toises, 13 mai à 19h

Etablir, préserver, sublimer la relation, le lien de confiance est un enjeu majeur aussi bien pour les patients que pour leurs proches et pour les soignants. Qu’elle soit humaine, spirituelle ou numérique, la connexion est partout, mais, en présence de la maladie psychique, elle se complique souvent.

Ce Triangle est l’occasion d’échanger ouvertement les expériences de patients, de proches et de professionnels, les choses qui ont fonctionnées pour certains, les petits et grands bonheurs d’établir une connexion avec les autres, le désespoir de la déconnexion.

Venez échanger et partager avec nous votre point de vue sur le sujet!

Triangle des Toises
Centre de psychiatrie et de psychothérapie
Av. des Mousquines 4, Lausanne
Lundi 13 mai de 19h à 21h
Participation gratuite
Inscription à info@lilot.org

12 novembre à Lausanne à 19h: Solitude… Subie ou choisie?

Qui n’a jamais connu un moment de solitude? Mais cette solitude… était-elle choisie ou vous était-elle tombée dessus? Parfois, nous aspirons à être momentanément seuls pour mieux nous retrouver loin du tumulte de la vie. Certaines fois, les aléas nous conduisent à être durablement seuls, jusqu’à l’isolement. S’il est aisé d’assumer la première situation, il est en revanche difficile de vivre la seconde. Nous avons tous – patients, soignants et proches – des expériences de solitude, ce sera très enrichissant de croiser nos regards. Venez parler de votre ressenti.

Association de proches des troubles psychiques